Tout expert de la construction commerciale vous le dira : pour satisfaire son client, il faut en comprendre les priorités. Or, aussi rigoureuse soit‑elle, la consultation client comporte invariablement une marge d’interprétation. Après tout, les gestionnaires de projet et leurs clients ne s’expriment pas nécessairement dans le même langage.
Une première dans la personnalisation des services de construction
Fidèle à sa culture d’innovation, Beaudoin Canada a misé sur la recherche et le développement pour trouver une solution. Le résultat ? Une démarche perfectionnée permettant de cerner, de modéliser et de lire les besoins des clients sans approximation.
Titulaire d’un doctorat en psychologie sociale de l’Université d’Ottawa, Alexandre Gareau poursuit actuellement ses recherches postdoctorales à l’Université Laval en qualité de boursier du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Il travaille en outre comme expert-conseil contractuel pour Beaudoin Canada.
Il explique la genèse de l’approche‑objectifs et en expliquent la portée.
Q1 : Comment l’approche-objectifs a‑t-elle vu le jour ?
A.G. : Sachant que je développais des outils de mesure et que j’utilisais des approches quantitatives sophistiquées dans mes recherches, Julien se doutait bien que le défi m’intéresserait. En juillet 2019, Beaudoin Canada m’a donc confié le mandat de mettre au point cette approche.
Q2 : Que signifie concrètement l’approche‑objectifs pour les clients de Beaudoin ?
A.G. : L’objectif est de cerner sans ambiguïté les véritables priorités du client ainsi que leur magnitude relative. Le portrait obtenu est présenté au client pour qu’il puisse valider les résultats ou les nuancer, s’il y a lieu.
Q3 : En quoi l’approche‑objectifs contribuera-t-elle au succès des projets ?
A.G. : Les mots ne suffisent pas toujours pour décrire les subtiles préférences d’une personne, mais les données, elles, ouvrent une fenêtre d’objectivité sur ces dernières. L’avantage de l’approche‑objectifs, c’est qu’elle permet de saisir la richesse de la subjectivité à l’aide de données quantitatives comparables entre elles.
Q4 : Se pourrait-il que les résultats surprennent certains clients ?
A.G. : En amorçant cette réflexion très tôt, on risque forcément de faire quelques trouvailles intéressantes avec le client ! Par exemple, un client qui croit tenir mordicus à son échéance pourrait découvrir qu’en fin de compte, il accepterait volontiers certains délais si cela lui donnait accès à des matériaux de meilleure qualité.
Curieux de passer le test ? Communiquez avec Amélie Larocque à ameliel@beaudoincanada.com, et découvrez comment l’approche-objectifs pourrait transformer votre prochain projet de construction.